« En Bourgogne, il n’y a pas de touristes ». La campagne repose sur ce claim provocateur qu’explicite la baseline « Il y a des amoureux, des aventuriers, des randonneurs, des gourmets, des cyclistes, des mélomanes, des œnophiles, des marins d’eau douce… ». Elle revendique pour les visiteurs une expérience davantage axée sur l’authenticité du contact avec le territoire, également suggérée par le visuel, que sur le consumérisme traditionnellement lié à l’industrie du tourisme.
Outre un affichage dans le métro parisien, elle comprend un magazine grand format, des insertions presse, une url directe « pasdetoursistes.com », une e-newsletter, une page facebook, des badges, etc.
Commentaires
7 commentaires à Il n’y pas de touristes en Bourgogne : une campagne signée beaurepaire
Bonjour,
Malgré des avis très controversés sur cette campagne parmi mes amis communicants de Bourgogne, je souhaitais vous féliciter pour votre audace et votre originalité.
Responsable de l’agence CartCom, nous sommes “spécialistes” des campagnes décalées et je trouve le message très pertinent ! Bravo !
Marylène MUNNIER
Merci pour vos compliments, qui nous séduisent d’autant plus qu’ils viennent d’une Bourguignonne. Oui, cette campagne ne laisse pas indifférent – mais c’est aussi ce que nous souhaitions en ne nous contentant pas de surfer sur le consensus de « l’art de vivre à la bourguignonne ». Elle est doucement provocante c’est vrai, mais elle a surtout le mérite de révéler une identité de la Bourgogne qui lui pré existait naturellement. C’est un positionnement riche et porteur, en grande partie parce que c’est un positionnement vrai.
Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Vous pouvez imaginer qu’il n’est pas vraiment possible de satisfaire toutes les “visions” de la Bourgogne. Le côté “touriste” est volontaire. Il était destiné à éviter tout risque de prendre le slogan au premier degré. Mais vous avez raison sur la forme et nous allons préparer un nouveau visuel pour la prochaine campagne.
Bien à vous
XdF
Bonjour,
Pardon mais je me permets une remarque d’orthographe puisque votre campagne m’avait moi aussi interpellée… On m’avait appris jadis que puisqu’il n’y en avait pas, le nom s’accordait au singulier. Ex. : “Il n’y a pas de cheval”. Et non “Il n’y a pas de chevaux”…
Mais je peux me tromper !
Bonjour et merci pour votre remarque. Nous nous sommes bien sûr posés la question. Tout dépend si ce qu’on désigne comme étant absent est unique ou multiple. Si nous nous attendions à ne voir qu’un seul touriste en Bourgogne, cela serait au singulier mais si, comme ici, nous désignons les touristes dans leur multitude, cela prend un S. Dans votre exemple, si vous vous attendez à voir plusieurs chevaux il faudrait écrire “il n’y a pas de chevaux” et “il n’y a pas de cheval” si vous voulez signifier qu’il aurait pu y en avoir qu’un. A bientôt,
XdF
C’est très originale comme publicité . Mais pouvez-vous m’expliquer quel est le positionnement de communication et de quel type de campagne s’agit-il? Merci
Bonjour Mir,
Il s’agit d’une campagne destinée à faire savoir qu’en Bourgogne, vous ne serez pas accueilli comme un touriste (sous-entendu “de masse”) mais comme un individu avec sa personnalité propre.